Promenade sur l'île aux Oiseaux

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jeudi 22 septembre 2005

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J’ai participé à une grande balade sur l’île aux oiseaux avec HTBA, Histoires et Traditions du bassin d’Arcachon.
Rendez-vous était pris à 9 heures sur l’île aux oiseaux. Le groupe est arrivé avec 2 Voiliers, la pinasse « Bernic », deux ou trois bacs de pêcheurs réaménagés dont le rouge « Gascon » et quelques autres dont je ne saurais dire les noms. J’aurai dû prendre mon carnet comme l’ami Guibillon qui nous a gratifié de quelques croquis. J’étais sur le Gascon avec Rodolphe et Frédéric, le photographe de la rue Gambetta. Selon mes souvenirs, il y avait entre 6 et 8 « navires » déjà au sec.

Le temps, frais en matinée 7°, était remarquablement beau. Ciel pur bleu clair, de rares nuages mauves flottaient sur l’horizon du Cap Ferret. Certains m’ont dit avoir trouvé du givre sur leur pare brise en démarrant d’Arès pour se rendre au port. Heureusement, l’air s’est progressivement réchauffé avec la montée du soleil au zénith. Il a fait jusqu’à 27° dans l’après midi. Les plus pales visages, dont celui de votre narratrice, ont pris quelques couleurs.

Depuis l’estey d’Afrique, notre bateau, le Gascon, est arrivé bon dernier. Aimé Nouailhas, toujours aussi chaleureux, est venu nous souhaiter la bienvenue, ainsi qu’un autre membre, capitaine d’un bac blanc et bleu.

Nous avions jeté l’ancre à environ 400 mètres du rivage. Il nous restait donc à faire le reste du chemin à pied dans la vase, pour accéder à l’île. Heureusement, j’avais mis des bottes. Notre troupe s’est mise en train, elle ressemblait à une bande de pingouins à la démarche prudente et maladroite. Parvenus sur le rivage, nous avons fait la connaissance des uns et des autres. Deux sympathiques bénévoles, spécialistes du bassin, nous ont commenté gracieusement la visite de l’île. Le tranquille Jean François Dance, l’homme au chapeau et le remuant Philippe Soubie, l’homme aux bottes vertes. (Voir les portraits envoyés par le talentueux ami Guibillon qui est illustrateur de livres et auteur d’une bande humoristique dans la dépêche du bassin).

Nous sommes partis sur la droite, vers un groupe de cabanes où nous avons déposé nos sacs contenant les victuailles pour le pique nique. Ces cabanes en bois, typiques du bassin, sont disposés sur l’île en 3 ou 4 ou 5 villages, assez éloignés les uns des autres. Il y a le domaine public et une autre partie appartenant à des propriétaires privés. Mais, nous a dit notre guide Philippe, l’état compte bien un jour user de son droit de préemption pour que l’île passe totalement dans le domaine maritime. Pour le moment les caisses sont vides.

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Il n’est plus possible de construire sur l’île, les cabanes se repassent donc par filiation. L’héritier doit être approuvé par une commission supervisée par le Préfet. Un certain profil est nécessaire : avoir l’esprit bassin écolo, respecter les usages et mœurs de l’île et bien sur être Gascon ou l’être devenu en y résidant. L’héritier peut être refusé. Le futur bénéficiaire serait alors choisi dans une liste d’attente. Il y en a 11 actuellement qui espèrent prendre possession de la cabane du dernier usager disparu. Ce dernier y vivait en hermite toute l’année, faisait son pain dans un four en plein air, cultivait un potager, il était devenu le gardien bénévole de cette île.

Autrefois, les constructions se faisaient sans autorisation ou presque, les tractations se passaient sous le manteau, des pots de vin circulaient, les enchères montaient. Diverses associations se sont élevées contre ces pratiques et ont poussé l’Administration à y mettre bon ordre, « ce sont nos incorruptibles ».

Notre troupe est repartie vers la gauche, sur terrain sec, en direction du domaine privé. Avant que nous ne parvenions à la « frontière » invisible qui sépare les deux zones, deux coups de fusil ont été tirés en l’air en provenance d’une cabane louée à un résident. Une manière de nous dire : rebrousser votre chemin. Ce pays est assez sauvage parfois, il y a quelques allumés dont il convient de se méfier. Philippe, l’un de nos accompagnateurs, est parti dire deux mots à ce personnage irascible, et plus précisément que ces coups de fusils d’intimidation n’étaient pas des manières civilisées. Nous étions tous d’accord sur ce point, d’autant plus que nous n’étions que de passage et très respectueux de l’environnement.

Le domaine privé est plus boisé, il y avait quelques pins et replantation, des tamaris en nombre, des cotonniers en fleurs et dans une petite clairière, une profusion de crottes de lapins, preuve que ces sympathiques herbivores viennent y danser au crépuscule. Il parait qu’ils ont tous la myxomatose. Un chasseur, très aimable celui là, rencontré coupant du bois près de sa cabane, nous a dit qu’il y avait aussi quelques rats. Vu très peu d’oiseaux, ils se cachaient sans doute de ces envahisseurs inconnus, comme tous les animaux de l’île. Nous avons passé devant un puits artésien désaffecté par les Allemands pendant la dernière guerre mondiale, il est question de le remettre en service pour obtenir de l’eau potable. Pour le moment, les cabanes possèdent presque toutes sur l’arrière, des citernes en plastique peu esthétiques au goût de notre guide.

Nous avons découvert un figuier, près d’un groupe de cabanes plus au-delà. A partir de ce mini village, le territoire est assez désolé, des roseaux, des arbustes, des ruisseaux, des trous d’eau, un paysage de fin ou de début du monde, une nature presque vierge.

Dans un trou d’eau assez profond, Philippe nous a fait découvrir avec fierté un tome d’affût, rond, vert, très bien construit et aménagé. A peine visible, il se fond dans le paysage. Notre guide l’a ouverte et bien sûr, j’ai voulu y mettre mon nez. Ceux qui ont construit des cabanes dans leur enfance peuvent comprendre la sensation que j’ai éprouvée en regardant à l’intérieur de cet abri, sa rondeur, son confort, son intimité. Ce n’est pas le bateau de Philippe Stark, certes, il ne dispose que d’une couchette à une seule place, d’une table, de quelques étagères, d’un réchaud, le tout en ordre, sans rigidité. Un endroit où l’on peut s’isoler du monde, faire une courte retraite, méditer, observer, tout en se sentant protégé des éléments extérieurs. J’imaginais son heureux propriétaire, bien à l’abri, écoutant le vent qui siffle autour de lui et la pluie battre sur son toit, en train de guetter des canards attirés par ses appeaux. Cet endroit est celui qui m’a le plus impressionnée. Subjectivité, émotion, souvenirs d’enfance. J’espère que son usager ne tue pas trop de bêtes.

Après cette visite, nous avons entrepris de traverser l’île et là, il valait mieux avoir un guide, dans cette zone de marécages maritimes et de ruisseaux, recouverte de cette végétation dense et rase qui pousse à profusion, moitié plante, moitié algue. L’eau partout affleurait à cause des marées d’équinoxe à fort coefficient. Durant le mémorable ouragan de décembre 1999, la mer avait presque totalement recouverte l’île. Pas bon pour construire des marinas. Bétonneur s’abstenir.

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Certains chemins avaient été sommairement aménagés, recouverts de coquilles et de grillages en plastique servant à élever les huîtres ou à les transporter. Quelques ruisseaux bénéficiaient de ponts rudimentaires, parfois, une planche ou un jeune tronc simplement jeté. En traversant un cours d’eau, je me suis embourbée avec mes bottes, heureusement Claudine Nouailhas m’a vigoureusement aidée à m’extraire de la vase mouvante, je lui rendis la pareille un peu plus tard pour l’amener sur le point haut d’une berge, alors qu’elle pataugeait plus bas.

Nous avons marché 5 Kms environ, autour de l’île et à l’intérieur, d’un point à un autre. Enfin, tous les membres du groupe dont certains assez épuisés, sont parvenus sur l’aire du pique nique. Grand soulagement, il était presque 15 h. Nous nous sommes attablés, ici et là. Ambiance joyeuse et conviviale. Quelques bonnes bouteilles ont circulé. Du Pinot des Charentes fait maison, du vin des Graves, du Médoc, du rosé de Quinsac, du muscadet, le punch d’Aimé. Il y eut des échanges, tout le monde avait faim et les bavardages allaient bon train. Certains étaient très bien approvisionnés. Nous avons invité nos guides.

Dans ma précipitation du matin, j’avais oublié le poulet bio, heureusement, j’avais de l’eau en abondance, du riz, des sardines à l’huile et quelques tomates. Rodolphe affamé semblait assez déçu. Chance, Frédéric avait du foie gras et deux baguettes de pain frais.

L’ami Guibillon a fait une sieste sur un lit d’huîtres. Spartiate l’ami. J’espère que Frédéric aura pris une photo.

Nous avons chaleureusement remercié nos guides qui ont répondu avec patience et sapience à nos questions et nous ont si bien éclairés sur la situation de l’île, son histoire, sa politique intérieure.

J’apprécie beaucoup ces promenades à thèmes en plein air, ces marches obligées et ces piques niques tous ensemble, juste après, moment de détente après l’effort, autant physique, qu’intellectuel.

L’équipage du Gascon a repris, avant les autres, le chemin du retour. 400 mètres dans la vase pour regagner le mouillage, puis nous avons attendu la mer sur le bateau à sec. Pour s’occuper, Rodolphe et Frédéric ont ramassé des bigorneaux sur les herbiers. Je les ai imités un temps, mais j’en ai eu assez de cette vase. Je suis remontée sur le bateau pour voir la mer avancer à grande vitesse, un quart d’heure plus tard, le Gascon flottait.

J’ai observé le groupe arrivant sur le rivage de l’île et entreprendre leur parcours hésitant dans cette glue. Nous avons marché dans la boue, la gadoue, nous avons été jusqu’au bout... Air connu, chanté avec tant de plaisir par Jeanne Birkin. Je l’ai fredonné, quelques autres aussi.

Nous nous sommes faits de grands saluts en moulinet, avec les bras et enfin, nous avons levé l’ancre. Récompense, la lumière de cette fin de journée magnifiait l’île, la rendant presque magique, mystérieuse. Elle me parut belle alors vue à cette distance, toute illuminée. J’ai regardé de l’autre côté, à gauche d’Arcachon, le paysage gâché en certains endroits par des tours, des immeubles en béton, l’usine fumante de Facture. De l’autre côté, vers Cap Ferret, la nature et le paysage restent encore préservés et même plus loin, à la sortie d’Arcachon, vers Pereire, le Pyla. Pourvu qu’ils le restent !

Un oiseau s’est posé sur la proue du Gascon, une sarcelle, je crois, animal à long bec recourbé et longues pattes fines. Des mules sautaient dans l’eau, je n’avais pas ma canne à pêche, dommage !

Congratulons-nous, HTBistes, osons, ne soyons pas timides. Il est bon d’avoir une île de douceur dans cet océan de brutes. Le poil à gratter qui émerge de temps en temps, nous la fera apprécier davantage, ce poil à gratter si nécessaire pour préserver notre environnement, conjointement à l’action de certains « incorruptibles ».

Je remercie donc Aimé et Claudine Nouailhas, nos guides, Philippe Soubie et Jean-François Dance, l’ami Guibillon pour ses croquis, le capitaine Rodolphe pour notre courte croisière sans nuages, les photographes et tous ceux qui, joyeusement ont fait circuler le pain et le vin durant le pique nique.

Souriez, dans 20 ans, cette visite deviendra historique, j’en aurai 80 et rirai dans ma barbe.

Le 21 Septembre 2005, Yanaïk Le Souhély.


Si Yanaïk Le Souhély m'y autorise, j'apporte quelques compléments à son très bon "Compte rendu de la visite à l´île aux oiseaux " :

Lundi 20 Septembre 2005, je me suis décidée pour une grande balade sur l´île aux oiseaux avec HTBA, Histoires et Traditions du Bassin d´Arcachon, ma deuxième participation. Rendez-vous était pris à 9 h 30 sur l´île aux oiseaux (PM 7h09 BM 13h19/ Jetée d'Eyrac, coef. 111).

Le groupe est arrivé avec 3 Voiliers: le bélouga "Eden" à Raphaël Vialard, avec son épouse Marie-France, Aimé et Claudine Nouailhas, suivi, au prés, depuis le port d'Arcachon, par Matthieu Couach, sur monotype au vernis étincelant , aidé de ses (2) bras, le vent manquant parfois; Raphaël n'ayant pas compris qu'il devait laisser la bouée blanche à l'est d'Eden s'est englué, les autres ont choisi le sable blanc de l'estey, le troisième voilier (arrivé premier), plus gros et déjà sur béquilles, reste à identifier. « Gabriel » à Jean-François Douce, puis deux ou trois bacs ostréicoles réaménagés, Bernard Denis sur « Loup Bleu ». Patrick et Nathalie Ransinan sur un petit bateau de type Arcoa bleu et blanc, le « Santa Cruz », et quelques autres, venus du fin fond d'Arès, dont je ne saurais taire les noms tels que Jean-Jacques Carayon ou Michel. La pinasse « Bernic », venue à pas lents d'Andernos, pilotée par Marie Hélène avait, à son bord, Aliette Lauret, Franck Albert et Jean Claude Cazaubon; s'est fait attendre, tandis que le rouge, « Gascon », à Rodolphe, avec, à son bas bord, Frédéric Ruault, photographe professionnel et Yanaïk Le Souhély, votre aimable servante faisait office de bateau-balai. ....
 
Nous sommes partis sur la droite, vers un groupe de cabanes (Îlon) où nous avons déposé nos sacs contenant les victuailles pour le pique-nique. Ces cabanes en bois, typiques du bassin d'Arcachon, sont disposés sur l´île en 3, 4 ou 5 villages (Ilon, Afrique, Le Nord (au Port de l’Ile), Truc Vert (le sommet), Saous (Le Sud)), assez éloignés les uns des autres. Il y a le domaine public et une autre partie (Afrique Occidentale) appartenant à des propriétaires privés. Mais, nous a dit notre guide Philippe, l´état compte bien, un jour, user de son droit de préemption pour que l´île passe totalement dans le domaine maritime. Pour le moment les caisses sont vides. Il n´est plus possible de construire sur l´île; les cabanes du DPM se repassent donc par filiation. L´héritier doit être approuvé par une commission supervisée par le Préfet. Un certain profil est nécessaire : avoir l´esprit bassin écolo, respecter les usages et moeurs de l´île et, bien sur, être Gascon ou l´être devenu en y résidant (droit du sol). L´héritier peut être refusé. Le futur bénéficiaire serait alors choisi dans une liste d´attente. Il y en a 11 actuellement qui espèrent prendre possession de la cabane du dernier usager disparu, dénommé « Le Maire »; celui ci y vivait en ermite (village du Nord) toute l´année (10 mois/12), faisait son pain dans un four en plein air, cultivait un potager. Il était devenu le gardien bénévole de cette île en attente, aujourd'hui, d'un garde salarié. ........

Sommes passé près du puits artésien tari, creusé par les Allemands pendant la dernière guerre. Il est question de le remettre en service pour obtenir de l´eau douce. Nous avons découvert un figuier, près d´un groupe de cabanes plus au-delà (village du Nord). A partir de ce mini village, le territoire est assez désolé, des roseaux, des arbustes, des ruisseaux, des trous d´eau, un paysage de fin ou de début du monde, une nature presque vierge. ....

Je me suis assise durant un moment à côté d´un capitaine fumeur, Raphaël je crois (non, ce n'est pas lui, il fuit la fumée comme la peste…), une forte personnalité. ...... Une jolie chienne nous a accompagné durant notre promenade, moitié husky, moitié autre. Gentille, elle cherchait volontiers les caresses. Elle appartient à un sympathique couple (Patrick et Nathalie Ransinan), animateur de bassindarcachon.com. Je les ai vu repartir sur leur bateau, la chienne tranquille à l'arrière. Un moment j'ai cru qu'elle allait lever sa patte pour nous saluer. C'était presque. .........

J´étais pressée de repartir, devant rentrer à Bordeaux. L´équipage du Gascon a donc, avant les autres (comme dans la parabole, les premiers seront les derniers, pour cause de marée), repris le chemin du retour. ....... J'aimerais éclaircir certains points : ...... son point culminant leTruc Vert, les terres émergées, du nord au sud font environ 1,35 km, et d'est en ouest 900 mètres, superficie inférieure à 0,6 km²; A basse mer, 6 km de la pointe du congre à la pointe du Courbey et environ 3,6 km du nord au sud ... ....
 
A Bordeaux le 21 Septembre 2005. Yanaïk Le Souhély .... revu par Raphaël .


Venir sur l’île aux oiseaux

L’île aux oiseaux est située sur le domaine public maritime. Son accès est libre. Il se fait aux risques et périls du commandant de bord.

La réglementation relative à la navigation sur le bassin d’Arcachon est regroupée dans le guide de la plaisance et des loisirs nautiques, que l’on peut trouver dans les capitaineries, au siège des affaires maritimes à Arcachon, ou sur internet).

Il est déconseillé de s’approcher en bateau de l’île aux oiseaux à marée haute. En effet, l’eau recouvre certains franchissements réalisés dans les esteys, elle masque les lacs de tonne etc. Les plaisanciers qui ne connaissent pas les abords de l’île peuvent alors endommager les constructions réalisées sur place et entretenues par les occupants du site.

Il est recommandé d’aborder à marée descendante le matin afin d’échouer le bateau et de pouvoir ensuite se déplacer à pied sur le site, avant de repartir dans l’après midi.

Lors de l’échouage, il est préférable d’ancrer dans les zones qui ne sont pas colonisées par la zostère naine. Ces zones sont fragiles et par ailleurs le dépôt de sédiments légers rend la marche difficile (on s’enfonce dans la vase). On préfèrera ancrer dans les zones sableuses facilement identifiables depuis le bord, puisque ce sont les zones où l’eau est claire.

Les promenades

Pour vous promener sur l’île aux oiseaux, il est recommandé de se protéger du soleil. Lunettes. Chapeau. Manches longues. Il faut prévoir environ un litre d’eau par adulte pour une promenade de deux heures en été. Afin de ne pas se blesser, pantalon et chaussures sont de rigueur (présence de verre cassé, de coquilles d’huîtres, beaucoup de rats sur l’île aux oiseaux, risque de transmission de la leptospirose notamment). Lotion anti-moustique impérative à partir du printemps pour éviter les mauvaises surprises.

N’oubliez pas votre appareil photo et une paire de jumelles pour profiter pleinement des instants uniques de communion avec la nature que vous offrira votre promenade.

Vous prendrez garde à utiliser les chemins déjà tracés sur le site pour éviter de piétiner la flore. Éviter de déranger les oiseaux, en particulier en période de nidification.

Promeneurs, empruntez les sentiers tracés

Nous rappelons à toutes fins utiles que les campements, feux sauvages, bivouacs etc. sont interdits sur l’île aux oiseaux. Les moyens de lutte contre l’incendie sont extrêmement rudimentaires sur place. Nous vous recommandons donc d’adopter une attitude respectueuse et d’obtempérer aux occupants si l’on vous déconseille une action.

Contrairement au banc d’Arguin, les chiens sont autorisés sur l’île aux oiseaux. Il est toutefois prudent de les tenir en laisse lorsque vous vous approchez des quartiers où peuvent jouer des enfants.

Plus d'info sur http://www.ile-aux-oiseaux.org

 

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